Les milieux aquatiques, forestiers et humides du Québec, comme partout ailleurs, subissent la pression de nombreuses activités humaines: développement de routes, étalement urbain, coupes forestières, cultures intensives, etc. Ces milieux riches en biodiversité connaissent des perturbations majeures ou encore disparaissent, réduisant ainsi la superficie d’habitats fauniques de qualité.
Travaillons tous ensemble
La perte d’habitat est la menace la plus importante pour la biodiversité québécoise. Ce phénomène est particulièrement présent dans le sud de la province. Malheureusement, c’est aussi là qu’on retrouve les milieux naturels les plus riches et les plus diversifiés. Trop souvent, un habitat perturbé est de taille restreinte ou encore isolé des autres, devenant ainsi incapable de répondre à tous les besoins du cycle de vie des espèces qui s’y trouvent. Donnez sans tarder pour le maintien d’habitats de qualité !
La conservation, une solution
Grâce à votre don, la Fondation de la faune soutient le travail d’acteurs clés, tels que des organismes de conservation, des municipalités, des propriétaires de lots boisés et de terres agricoles pour protéger et restaurer des milieux naturels. Ensemble, nous pouvons préserver l’intégrité d’habitats importants pour la faune et la flore, et ainsi contribuer au maintien de la biodiversité.
La Fondation contribue depuis plus de 40 ans à la conservation de milieux naturels. En soutenant des organismes qui réalisent des projets de conservation (protection, aménagement et restauration d’habitats), la Fondation favorise la survie de centaines d’espèces fauniques, incluant des espèces à grands domaines vitaux telles que le lynx et l’orignal. Soyez, vous aussi, un acteur engagé pour des habitats fauniques de qualité et pour le maintien de la biodiversité ! Donnez dès maintenant !
Christine Bélanger
Gestionnaire principale, protection et acquisition
Voici quelques exemples de projets réalisés grâce au soutien de donateurs comme vous !
Plan de conservation de la Municipalité de Piedmont
Entourée par les municipalités de Prévost, Saint-Sauveur, Sainte-Adèle et Sainte-Anne-des-Lacs, la Municipalité de Piedmont, d’une superficie de 24,68 km2, est constituée de grands massifs forestiers. Peu fragmentés, ils hébergent une faune variée constituée de plusieurs mammifères à grands domaines vitaux tel que le cerf de Virginie. Cette municipalité est également constituée d’importants escarpements rocheux qui abritent plus de 80% des espèces d’oiseaux de proie recensées au Québec.
Or, depuis quelques années, la Municipalité perçoit une pression accrue sur ses milieux naturels en raison du développement résidentiel et des activités récréotouristiques. Consciente des impacts de ces pressions sur les milieux naturels, la Municipalité souhaite s’assurer que cet enjeu soit considéré dans la vision de l’aménagement du territoire municipal. Pour se faire, elle entreprendra une démarche de consultation publique auprès de ses citoyens, partenaires et acteurs locaux afin d’établir un plan de conservation permettant de protéger la biodiversité et les biens et services écologiques fournis par ses milieux naturels.
Don en titre de la tourbière Desrosiers
Une propriété de 5,9 ha, située dans la municipalité de Saint-Paul, fait l’objet d’un don en titre à la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière (FiCEL) afin de la protéger à perpétuité.
La propriété Desrosiers abrite plusieurs espèces fauniques en péril, dont la chauve-souris argentée et la chauve-souris cendrée, le pioui de l’Est et la salamandre à quatre orteils. Elle fait partie d’un vaste massif forestier du complexe tourbeux de Lanoraie. D’une importance écologique indéniable, la propriété est menacée par l’agrandissement des champs en culture.
En plus de protéger les espèces présentes, la protection à perpétuité de la propriété permettra à la FiCEL d’établir un couloir de déplacement faunique et floristique reliant la tourbière de Lanoraie aux tourbières de Sainte-Marie-Salomé.
Restauration du marais de l’Île-aux-Noyers
Des inventaires réalisés dans le littoral du lac Saint-Pierre pendant les crues printanières ont montré que plus de 40 espèces de poissons utilisent cette zone pour s’y reproduire, s’y abriter et/ou s’alimenter. Les frayeurs hâtifs, tels que le brochet et la perchaude, accèdent aux zones peu profondes du littoral en période de crue printanière afin de compléter leur cycle vital. Le marais de l’Île-aux-Noyers offre les conditions idéales pour ces deux espèces. Or, la présence d’une traverse agricole dans le marais nuit à la libre circulation du poisson.
L’Aire faunique communautaire du lac Saint-Pierre souhaite rétablir les fonctions écologiques du marais de l’Île-aux-Noyers en retirant cet obstacle. Une fois restauré, le site offrira des conditions optimales pour la reproduction et l’alimentation de diverses espèces tout en rétablissant la connectivité fonctionnelle du marais et du fleuve.
Posez un geste concret pour la faune en effectuant un don aujourd’hui. La Fondation a besoin de votre générosité pour financer plus de projets essentiels au maintien de la faune et de leurs habitats partout au Québec. Votre geste fait la différence, merci de faire équipe avec nous !
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