Chaque année, plusieurs hectares d’écosystèmes riches en biodiversité subissent des perturbations majeures dont certains disparaissent. Ce qui a pour conséquence que des dizaines d’espèces d’oiseaux, de poissons, d’amphibiens, de reptiles et de mammifères doivent s’adapter à un habitat modifié, divisé ou même détruit. Pour certaines d’entre elles, il s’agit de la survie même de leur espèce qui est en jeu !

Depuis l’an 2000, le nombre d’espèces animales désignées menacées ou vulnérables en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérable du gouvernement du Québec est passé de 8 à 65. À cet instant précis, environ cent autres espèces sont susceptibles de s’ajouter à ce nombre.

Le programme Faune en danger de la Fondation offre une aide financière aux organismes pour contribuer au rétablissement des espèces menacées et vulnérables du Québec et réaliser des projets visant la protection et la restauration de leurs habitats.

Donnez généreusement pour la faune en danger ! La Caisse Desjardins de l’Administration et des services publics doublera votre don jusqu’à concurrence de 50 000 $.

Grâce à votre don, nous pourrons agir concrètement pour protéger, améliorer ou restaurer des habitats importants pour la faune menacée ou vulnérable du Québec.

Alexandre Rasiulis
Responsable du programme Faune en danger

Voici quelques exemples de projets soutenus par la Fondation en lien avec certaines espèces menacées ou vulnérables du Québec :

Le béluga du Saint-Laurent

Campagne Faune en danger
© Béluga / GREMM

Les bélugas du Saint-Laurent sont en voie de disparition. Bien que la chasse soit interdite depuis la fin des années 1950, ils sont toujours menacés en raison de la perte et la dégradation de leur habitat, l’exposition à différents contaminants et la pollution sonore liée à l’observation des baleines.

Pour atténuer cette dernière menace, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) souhaite proposer une alternative à l’observation en mer des bélugas par la création d’une activité immersive appelée Fenêtre sur les bélugas.

Le projet du GREMM contribuera à diminuer le dérangement par la navigation de plaisance dans les maternités de bélugas de Baie-Sainte-Marguerite, Cacouna et Kamouraska, afin de favoriser la survie des femelles gestantes et des nouveau-nés.

L’activité permettra également la cueillette de données scientifiques précieuses pour le suivi de la condition physique et le succès reproducteur des bélugas.


La rainette faux-grillon de l’Ouest

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© Rainette faux-grillon de l'Ouest / Patrick Bourgeois

La ville de Longueuil s’est munie d’un Plan de protection et de conservation des milieux naturels (PPCMN). Ce plan vise à atténuer plusieurs menaces, liées au développement de son territoire, qui perturbent les habitats d’espèces fauniques en situation précaire, telles que l’urbanisation, l’agriculture et l’expansion des espèces exotiques envahissantes.

Pour ce faire, la ville de Longueuil intégrera les actions proposées par le PPCMN aux schémas d’aménagement, plans d’urbanisme et règlements municipaux touchant les milieux naturels de son territoire, soit les parcs, les boisés, les berges du fleuve Saint-Laurent, les milieux humides et agricoles, etc.

Ces actions bénéficieront à plusieurs espèces menacées telles que la rainette faux-grillon de l’Ouest, la couleuvre brune, l’hirondelle de rivage et le hibou des marais.

 


La petite chauve-souris brune

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© Petite chauve-souris brune / Ann Froschauer USFWS Wikimedia Commons

Inscrite comme espèce en voie de disparition au Canada, à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril en 2014, la petite chauve-souris brune est présente sur le territoire de la Première Nation Abitibiwinni dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Au cours des dernières années, on a observé une diminution importante des populations, principalement causée par la perte d’habitat et/ou de sites de maternités, ainsi que par une infection fongique : le syndrome du museau blanc.

Avant de réaliser des travaux pour favoriser le rétablissement de l’espèce sur son territoire, le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni a répertorié les sites de maternité de petite chauve-souris brune et proposé des actions pour minimiser l’impact des travaux sur les populations. De plus, le Conseil entend effectuer un suivi des travaux afin de s’assurer qu’ils n’ont pas de répercussions négatives sur les populations et qu’ils permettent d’assurer une saine cohabitation entre les humains et les chauves-souris.