Québec, le 7 décembre 2022 – Du 7 au 19 décembre prochain, Montréal accueillera la 15e conférence des parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique des Nations-Unies. Les négociations de cette conférence internationale doivent proposer un nouveau cadre mondial pour restaurer et protéger la biodiversité d’ici 2030. La tâche n’est pas mince, mais elle est cruciale pour l’avenir de la biodiversité. Les résultats des négociations orienteront les efforts qui devront être consentis en conservation. C’est la raison pour laquelle la Fondation de la faune du Québec entend suivre de près, à titre d’observateur, les négociations qui auront cours.
Biodiversité : un déclin mondial
Au niveau mondial, nous accusons actuellement un très gros retard en matière de conservation de la biodiversité. Aucun des 20 Objectifs d’Aichi n’a été totalement atteint. Et, selon un rapport de 2019 de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), pas moins d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.
Au Québec comme ailleurs, l’activité humaine met de la pression sur les milieux aquatiques, forestiers et humides : développement de routes, étalement urbain, déforestation, cultures intensives, etc. Des milieux riches en biodiversité subissent des perturbations majeures ou encore disparaissent, réduisant la superficie d’habitats fauniques de qualité. Les habitats restants sont, trop souvent, de taille restreinte, de piètre qualité ou encore isolés les uns des autres.
Concentrer les efforts dans le sud du Québec
La perte d’habitat est la menace la plus importante pour la biodiversité du Québec. Ce phénomène est particulièrement aggravé dans le sud de la province alors que, malheureusement, c’est aussi là qu’on retrouve les habitats naturels les plus riches et les plus diversifiés. Lorsqu’une espèce perd son habitat, son bien-être et sa survie sont menacés, ce qui peut nuire à tout l’écosystème et aux services qu’il fournit. La Fondation jour un rôle majeur dans le soutien d’initiatives concrètes de conservation des habitats naturels dans le sud du Québec et souhaite redoubler ses efforts afin de tenter de freiner cette tendance.
Enjeux de biodiversité d’intérêts pour la Fondation
Certains enjeux liés à la conservation de la biodiversité, de par leur nature et leur lien avec la mission de la Fondation, sont très importants, voire primordiaux. Ces enjeux, pour lesquels la Fondation suivra de près les négociations, concernent notamment les espèces menacées ou vulnérables, les aires protégées, ainsi que l’implication des acteurs municipaux dans la mise en œuvre d’actions concrètes en conservation des habitats. Dans ce contexte, la Fondation participera au cours des prochains jours à divers événements clés au cœur de la COP15, ainsi qu’en marge de celle-ci afin de bien prendre part aux solutions et aux décisions qui en découleront.
La Fondation au service de la biodiversité
Depuis 1984, la Fondation travaille directement au service de la biodiversité. Elle fournit de l’aide financière et technique à des organismes pour qu’ils réalisent des projets de protection, d’aménagement et de mise en valeur de la faune et de son habitat. Chaque année, ce sont des centaines de projets qui sont soutenus, et ce, aux quatre coins du Québec.
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La Fondation de la faune du Québec a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats. C’est grâce à la contribution de plus d’un million de chasseurs, de pêcheurs et de trappeurs du Québec, des milliers de donateurs et de nombreuses entreprises privées que la Fondation soutient depuis 1987 plus de 2 000 organismes partout au Québec, créant un véritable mouvement faunique.
Informations :
Mme Mylène Bergeron
Directrice des communications et de la collecte de fonds
Fondation de la faune du Québec
418 644-7926, poste 135
418 575-5728
mylene.bergeron@fondationdelafaune.qc.ca